sábado, 16 de abril de 2011

Talkie Walkie = teléfono rojo

Hace cosa de un mes redescubrí una canción del grandioso Serge Gainsbourg que me viene acompañando en mis caminatas céntricas. (acá iba una reflexion que elabore varias veces, y que no logro expresar, por lo que me limito por hoy a reproducir el texto).

El tema se llama Talkie Walkie y dice:

"J’avais en ma possession un talkie-walkie
Made in Japan
Il ne m’en reste à présent qu’un grain de folie
Un point c’est tout
J’avais donné le même appareil à celle que j’aimais
On s’appelait pour un oui pour un non
Qu’elle soit dans sa chambre ou bien dans la cour de son lycée
Je l’avais n’importe quand n’importe où

Quand j’entendais sa voix dans le talkie-walkie
J’étais heureux
Jusqu’au jour où elle l’oublia près de son lit
Voici comment
J’étais seul avec moi quand je décidai de l’appeler
J’ai tout de suite compris ma douleur
Je ne souhaite à personne de vivre un moment pareil
En deux mots voilà ce qui s’est passé

J’entendis des soupirs dans le talkie-walkie
Des mots d’amours
Et puis son prénom que murmurait dans la nuit
Un inconnu
De ce jour tous les plombs de mon pauvre compteur ont sauté
Mais je la vois dans mon obscurité
Je vois ses grands yeux beiges ces deux grands yeux couleurs du temps
D’où la neige tombait de temps en temps

J’avais en ma possession un talkie-walkie
Made in Japan
Il ne m’en reste à présent qu’un grain de folie
Un point c’est tout."

De vuelta al ruedo.

Hace años que no escribo en el blog. Por algunos motivos, la chispa inicial se quedó atada al fósforo que la había generado, y la llama no logró permanecer.
Ahora trataré de darle un poco de gas y oxígeno para que las palabras que me queman en la cabeza puedan incinerar el cyberespacio. ¿Demasiado pretencioso? Sin duda. Pero bueno, es la fugacidad de la llama que quema y se consume en un mismo acto.